Le remorqueur échoué à Cotonou menait des activités illicites (officiel)

Le remorqueur échoué à Cotonou menait des activités illicites (officiel)

Afrique Société

Le jeudi 25 juin 2024, le remorqueur “SPSL UDEME” a été détecté par le nouveau système de surveillance maritime du Bénin et le centre des opérations de la marine nationale. Le lendemain, à la vue de l’équipe de fusiliers marins, le navire a tenté de fuir mais a été intercepté. Le Préfet Maritime, le Contre-amiral Maxime Ahoyo, a fourni des précisions sur cet incident au cours d’une conférence de presse ce 03 juillet.

Contexte de l’incident

Le Contre-amiral Maxime Ahoyo a expliqué que le “SPSL UDEME” a été repéré grâce aux nouvelles technologies de surveillance récemment mises en place pour sécuriser les eaux territoriales béninoises. Ces technologies permettent une détection rapide et précise des navires suspects, renforçant ainsi la capacité de la marine nationale à protéger les frontières maritimes du pays.

Le “SPSL UDEME” a été identifié comme étant en infraction par le système de surveillance maritime. Le lendemain, lorsque les fusiliers marins se sont approchés du navire pour une inspection, l’équipage a tenté de s’échapper. Grâce à l’efficacité et à la rapidité de réaction de l’équipe de la marine, le navire a été intercepté avant de pouvoir quitter les eaux territoriales du Bénin. Durant la nuit du 29 au 30 juin 2024, le navire a dérivé et échoué sur la plage de Fidjrossè

Des dispositions ont été rapidement prises par les autorités pour éviter les risques de pollution des eaux béninoises car le navire transporte du gasoil. « Nous avons contacté les autorités nigérianes qui ont confirmé que les activités du navire “SPSL-UDEME” dans les eaux nigérianes étaient inconnues, donc illicites. Notre priorité, c’est la protection de l’environnement. Les équipes ont été mobilisées. Le périmètre quadrillé et sécurisé. Les baignades sont interdites. À cette date, un peu moins de 100 tonnes ont été déjà pompées. L’opération se poursuit car selon la déclaration du Capitaine du navire, plus de 200 tonnes de gas-oil sont à bord du navire », a indiqué le Conférencier. 

Pour ce qui concerne le gas-oil, le Préfet maritime indique qu’il devient la propriété de l’État béninois. La justice, de son côté fait déjà son travail en ce qui concerne les membres de l’équipage mis aux arrêts.

Thérèse d’avila DOUTI (stagiaire)

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