49 militaires ivoiriens sont détenus au Mali depuis le 10 juillet. Ils sont actuellement 46 après la libération de trois d’entre eux. Mercenaires ou pas mercenaires ? C’est la question à laquelle sont soumises plusieurs personnalités du monde politique.
Le ministre nigérian des Affaires Etrangères, Géoffrey Onyeama, ne croit pas aux accusations de mercenariat. Pour lui, tout est clair qu’il y a eu des erreurs de formalités.
« Apparemment, il semble, en effet, qu’il y avait certaines règles qui n’ont pas été suivies, d’après ce que certains, comme les Nations unies d’ailleurs, ont dit. Mais, les Nations unies n’ont jamais dit que c’était des mercenaires alors qu’il y avait des choses qui prouvaient que c’était des mercenaires. Mais, comme vous l’avez dit, il y a certaines règles, qui, peut-être, n’ont pas été suivies comme il fallait », explique-t-il.
Géoffrey Onyeama a fait savoir que le président Buhari tient beaucoup à la résolution de ce conflit. Un aboutissement heureux sera utile pour tout le monde. En effet, « notre sous-région, insiste M. Onyeama subit plusieurs défis : les terroristes et les autres… Et, on ne veut pas, à tout prix, ajouter, maintenant, le conflit entre des pays de la sous-région. C’est vraiment un scénario que l’on ne peut pas accepter ».
Ce faisant, il promet que tout sera mis en œuvre pour éviter un conflit entre le Mali et la Côte d’ivoire, deux pays membres de la Cédéao.
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