L’ONU dénonce la « détention arbitraire » de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum renversé par un coup d’État le 26 juillet 2023, et son épouse, dans un avis consulté ce lundi 10 février 2025.
Selon l’AFP, le groupe de travail de l’ONU, a estimé que « les privations de liberté de Mohamed Bazoum et de Hadiza Bazoum sont arbitraires ».
Cette instance qui dépend du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, soutient que « la mesure appropriée consisterait à libérer immédiatement M. et Mme Bazoum et à leur accorder le droit d’obtenir réparation ».
Par ailleurs , l’AFP notifie que les avocats de Bazoum appellent de nouveau, à sa « libération immédiate ».
« Le président Bazoum et son épouse sont privés de tout contact avec le monde extérieur, y compris leur famille, leurs amis et même leurs avocats, depuis la confiscation de son téléphone en octobre 2023. Seul un médecin peut leur rendre visite pour leur apporter de la nourriture et des médicaments », indique le collectif de ses avocats dans un communiqué publié ce 10 février, appelant de nouveau à sa libération « immédiate ».
« Les Nations Unies ont rejeté les explications bancales du Niger et confirmé ce que le monde sait déjà: le président Bazoum est enfermé de manière cruelle et illégale », a déclaré Reed Brody, membre du collectif
Notons que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) avait ordonné la libération de M. Bazoum mais la demande est restée lettre morte et le Niger a depuis quitté l’organisation. Mohamed Bazoum, en refusant de démissionner se considère toujours comme le président du Niger.
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