Niger : la CEDEAO maintient son intervention militaire 

Afrique Politique

Les pays d’Afrique de l’Ouest ont approuvé une intervention armée au Niger « dès que possible », a déclaré le président ivoirien, à la suite de la 52ème session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

 Lors de la réunion, les dirigeants du bloc régional de la CEDEAO ont déclaré qu’ils avaient convenu de rassembler une force militaire « en attente ».

 Le président nigérian Bola Tinubu a fait savoir que le recours à la force serait un « dernier recours ».

 Une junte militaire a pris le pouvoir au Niger le 26 juillet.

 Les États-Unis et l’ONU se disent préoccupés par la santé et la sécurité du président déchu Mohamed Bazoum, qui a passé plus de deux semaines en résidence surveillée.

 Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit préoccupé par les « conditions de vie déplorables » dans lesquelles se trouvaient M. Bazoum et sa famille.

 Après la réunion de la CEDEAO, Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire a déclaré que la CEDEAO était intervenue dans les pays africains afin de rétablir l’ordre constitutionnel auparavant.

 « Aujourd’hui, nous avons une situation similaire au Niger, et j’aime dire que la CEDEAO ne peut pas accepter cela », a-t-il déclaré.

 M. Ouattara a déclaré que la Côte d’Ivoire fournirait un bataillon de 850 à 1 100 hommes et que des soldats nigérians et béninois seraient également déployés.

 Omar Touray, président du groupe de la Cédéao, a déclaré que les membres avaient décidé « d’ordonner le déploiement de la force en attente de la Cédéao pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».

 Il n’a pas donné plus de détails sur ce à quoi pourrait ressembler la force qu’il a l’intention de rassembler ou sur les mesures qu’elle pourrait prendre.

 Avant la réunion, des religieux musulmans du nord du Nigeria, qui partage une longue frontière avec le Niger, avaient exhorté le président nigérian Tinubu à ne pas recourir à la force pour renverser les putschistes.

La CEDEAO avait donné dimanche dernier un délai à la junte nigérienne pour rétablir le gouvernement démocratiquement élu, mais il a été ignoré. Au lieu de cela, les chefs militaires ont nommé un nouveau cabinet au pouvoir.

Lire aussi : La junte nigérienne rejette une mission de médiation de l’Union africaine et de la CEDEAO

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1 thought on “Niger : la CEDEAO maintient son intervention militaire 

  1. Les présidents qui disent intervention militaire là ‘ est-ce que eux même, ils savent tirer ? Ils veulent tuer nos frères et eux même ils vont se cacher entrain de regarder la télé. Moi franchement c’est pas de l’injure. Pourquoi ils veulent coût et coût rétablir le président qui est déjà renversé ? Et à cause d’un seul homme, on va tuer des milliers de personnes alors que celui là n’est pas mort ? Une fois un président renversé ne peut jamais être rétabli. Ils n’ont qu’à laisser ce affaire là et chercher les moyens pour sauvegarder la vie de M. Bazoum et sa famille. j’invite la CEDEAO à abandonner affaire intervention militaire et chercher les mesures barricades des coups d’État dans les pays d’Afrique de l’ouest.

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