Monkeypox est un virus provenant d’animaux sauvages comme les rongeurs et les primates. La plupart des cas humains se sont produits en Afrique centrale et occidentale, où la maladie est endémique.
La maladie a été identifiée pour la première fois par des scientifiques en 1958 lorsqu’il y a eu deux épidémies d’une maladie « ressemblant à la variole » chez des singes de recherche – d’où le nom monkeypox. La première infection humaine connue remonte à 1970, chez un garçon de 9 ans dans une région reculée du Congo.
Des cas de monkeypox ont été détectés en ce mois de mai en Italie, au Portugal, en Espagne et en Suède ainsi qu’aux États-Unis et au Canada, faisant craindre une propagation de la maladie. La France vient de s’ajouter à la liste.
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Etats-Unis) recommandent aux gens d’éviter tout contact avec les animaux dans les zones où le monkeypox est répandu. Il faut éviter de toucher tout matériel tel que la litière qui a été en contact avec un animal malade. Isoler les patients infectés est un autre moyen d’empêcher la propagation de la maladie.
Pratiquer une bonne hygiène des mains, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool est indispensable après avoir été en contact avec un animal ou un humain infecté.
De même, les professionnels de la santé doivent utiliser un Équipement de protection individuelle (ÉPI) lorsqu’ils interagissent avec les patients.
Lire aussi : Variole du singe : cette « nouvelle » maladie qui commence par se reprendre