Le Togo a officiellement lancé son premier Salon de la Monétique ,ce 20 novembre 2025, un événement majeur qui vise à moderniser les services financiers et à promouvoir l’inclusion dans tout le pays. Cette première édition rassemble des acteurs publics, des institutions financières, des entreprises technologiques et des spécialistes du secteur.
Lors de l’ouverture, Stéphane Akaya, représentant du ministre de l’Économie et des Finances, a transmis les salutations républicaines du gouvernement et rappelé l’importance stratégique de ce salon. Selon lui, « cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision du Chef de l’État, qui considère l’inclusion financière comme un levier essentiel du développement économique et social. Notre objectif est de créer un écosystème financier moderne, sécurisé et accessible à tous, en particulier aux jeunes, aux femmes et aux populations rurales. »

Adeniran Moureni, président du comité d’organisation du salon, a présenté la vision et le programme de cette première édition. Il a expliqué que « ce salon incarne notre volonté collective de bâtir un environnement financier plus inclusif. Durant ces deux jours, nous assisterons à des panels développés autour de quatre thématiques majeures ». Il sera question de monétique et d’accès des populations aux services financiers, d’interopérabilité des systèmes de paiement dans l’espace UEMOA, de cybersécurité et de confiance numérique, ainsi que du rôle des FinTech dans l’inclusion financière. Ces échanges permettront de mieux comprendre les réalités du terrain et de projeter les actions qui façonneront l’avenir du secteur.
Le programme des panels, toujours selon Adeniran Moureni , a été conçu pour répondre aux besoins réels du secteur. « Nous voulons créer un cadre d’échanges où les participants pourront réfléchir aux défis du secteur, partager leurs expériences et proposer des solutions concrètes pour améliorer l’inclusion financière au Togo et dans la région. »

Le développement de la monétique ne doit pas être perçu comme un simple progrès technologique, mais comme un choix stratégique pour renforcer la résilience économique, élargir l’assiette fiscale et installer les bases d’une croissance durable et inclusive. Ce salon est une occasion unique de consolider ces ambitions collectives.
Aida Rachel KOUMONDJI (stagiaire)




