Le président Joe Biden a publié un décret autorisant des sanctions contre le Soudan, dans le but de mettre fin aux combats.
M. Biden a décrit la violence comme une tragédie et une déloyauté envers le peuple soudanais.
Il a déclaré que les troubles au Soudan constituaient une « menace extraordinaire et exceptionnelle pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis ».
Le conflit au Soudan est susceptible de se prolonger, selon la directrice du renseignement national, Avril Haines, qui a dit à un comité du Sénat américain que les deux parties pensaient qu’elles pouvaient gagner militairement et avaient des incitations limitées à s’engager dans des négociations.
Malgré le cessez-le-feu le plus récent, de violents combats se sont poursuivis dans la capitale, Khartoum, ainsi que dans les villes voisines d’Omdurman et de Bahri.
Depuis le début des combats le mois dernier, le Programme alimentaire mondial a estimé que plus de 13 millions de dollars (10,3 millions de livres sterling) d’aide alimentaire destinée au Soudan ont été pillés.
Le PAM a signalé que les pillages dans le pays étaient endémiques.
L’agence des Nations Unies pour l’enfance, l’Unicef, a averti que la situation était au bord de la catastrophe, les enfants devenant de plus en plus victimes du conflit.
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