Réunis à Niamey ce mardi 16 septembre 2025, les ministres de la Justice du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé leur intention de quitter la Cour pénale internationale (CPI).
Selon plusieurs sources, la décision des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) devrait être officialisée dans les prochains jours.
Pour Bamako, Ouagadougou et Niamey, la CPI censée juger les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides, n’est plus perçue comme une juridiction impartiale. Les autorités sahéliennes dénoncent une justice internationale influencée par les puissances occidentales et inadaptée à leurs réalités.
Cette annonce s’inscrit dans la démarche déjà amorcée par l’AES pour affirmer sa souveraineté. Créée en 2023, l’Alliance cherche à bâtir ses propres mécanismes de coopération et de régulation, sans dépendre des institutions extérieures.
La formalisation du retrait de la CPI pourrait intervenir dans les prochains jours. Elle marquerait une nouvelle étape dans la volonté des trois pays de gérer leurs affaires internes
Aida Rachel KOUMONDJI (stagiaire)