Le Rwanda est accusé de soutenir le groupe M23, un groupe militaire rebelle qui a commis des atrocités contre des civils dans la région du Nord-Kivu, déchirée par le conflit, située dans l’est de la RDC.
Le vice-ministre de la Justice et des Affaires juridiques de la RDC, Samuel Mbemba, a parlé de « moment historique », après « des décennies d’agression contre notre pays, de pillage de nos minéraux, de viol de nos enfants et de nos femmes et de massacres de notre peuple ».
Kinshasa a récemment saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). Cette démarche s’ajoute à celle devant la Cour de justice des États d’Afrique de l’Est, où la RDC espère obtenir réparation.
La RDC accuse le Rwanda d’avoir violé sa souveraineté, commis des atrocités contre des civils et violé le droit international dans l’est de la RDC.
En novembre, grâce à la médiation de l’Angola, la RDC et le Rwanda ont signé un accord clé visant à œuvrer pour la paix dans la région en conflit. Ce document, connu sous le nom de Concept Des opérations (CONOPS), présente un plan pour faire avancer le processus de paix dans l’est de la RDC, en quatre étapes clés.
Dans une publication sur Facebook, la présidence angolaise a annoncé que les présidents respectifs des pays se rencontreront pour des pourparlers le 15 décembre, lors d’un sommet dans la capitale angolaise, Luanda.
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