La Corée du Sud et les Etats-Unis envisagent d’organiser en 2023 leur première démonstration conjointe à grande échelle de tirs réels en six ans. Cela survient dans un contexte marqué par les menaces militaires croissantes de la Corée du Nord.
Les exercices ont été lancés alors que la Corée du Sud et les États-Unis discutent des préparatifs du 70e anniversaire de leur alliance l’année prochaine, a déclaré le porte-parole du ministère, Jeon Ha-gyu.
« Pour marquer cette occasion, nous explorons différentes manières de mettre en valeur la présence de notre armée et les capacités de dissuasion écrasantes de l’alliance contre la Corée du Nord », a ajouté Jeon lors d’un briefing régulier.
Une démonstration combinée de tir réel peut être l’une des options, selon lui. Depuis peu, le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, s’est engagé à renforcer les capacités militaires. Il a réaffirmé sa volonté de dissuader le développement d’armes de la Corée du Nord.
Mardi, les États-Unis ont fait voler leurs chasseurs furtifs F-22 Raptor pour des exercices conjoints avec la Corée du Sud.
En septembre, les alliés ont organisé leurs premiers exercices avec un porte-avions américain depuis 2018.
Ces exercices ont été interrompus sous le prédécesseur de Yoon, Moon Jae-in, qui avait donné la priorité à l’engagement avec le Nord, qui les a dénoncés comme une répétition pour l’invasion.
La Corée du Nord a testé un nombre sans précédent de missiles cette année, y compris des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). Il a également achevé les préparatifs de ce qui serait son premier essai nucléaire depuis 2017, d’après des responsables de Séoul et de Washington.
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