Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), reconnaît avoir attaqué le Togo. Le 24 novembre 2022, des informations sur une attaque terroriste à Tiwoli, une petite localité proche des frontières avec le Bénin et le Burkina Faso, ont circulé.
Les autorités togolaises n’ont pas voulu en dire plus, estimant que des ratissages étaient en cours. « Les éléments du bilan seront fournis dans la communication officielle », explique une source au sein de l’armée togolaise à Anadolu. Mais par le biais d’un communiqué, le JNIM a déclaré que ses hommes « ont tué 16 tyrans, brûlé deux voitures et capturé 16 kalachnikovs, 24 chargeurs de fusils et cinq motos ».
Les informations fournies par le JNIM, la branche d’Al-Qaïda au Sahel et dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, correspondent en grande partie aux rapports locaux.
Le communiqué du groupe est la deuxième revendication de responsabilité pour une attaque au Togo menée par le JNIM au cours des deux dernières semaines. Le 19 novembre, la branche d’Al-Qaïda a également reconnu un assaut contre une position militaire togolaise près de Sankortchagou, une localité également située dans la région de Kpendjal, au nord-est du Togo. Cet assaut, qui aurait également été repoussé, a fait deux blessés parmi les soldats togolais.
Le JNIM a revendiqué trois attaques à l’intérieur du pays littoral d’Afrique de l’Ouest jusqu’à présent cette année.
La violence djihadiste, prend de l’ampleur, poussant les autorités des différents pays à penser « coopération ». Les États côtiers d’Afrique de l’Ouest devront donc développer des stratégies plus efficaces et consacrer des ressources pour endiguer le flux désormais plus fréquent d’attaques. L’initiative d’Accra, un mécanisme de sécurité composé de la plupart des États du Sahel et du golfe de Guinée, sont vivement attendus.
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