À l’ONU, le Conseil de sécurité s’est réuni sur le G5 Sahel mercredi 18 mai, pour une réunion régulière sur la paix et la sécurité en Afrique. Les membres du Conseil ont condamné le retrait du Mali de cette organisation sous-régionale. Ils espèrent que reprendra le dialogue avec ses voisins pour lutter contre la menace terroriste. Ils ont réclamé un renforcement du mandat de la Minusma.
Tous les membres du Conseil sont revenus sur le retrait du Mali du G5 Sahel et quasiment tous ont dit le regretter. Au nom du groupe africain, l’ambassadeur du Ghana a martelé qu’un seul pays ne pouvait lutter, seul, contre le terrorisme.
Il a appelé à la reprise du dialogue entre Bamako et les voisins de la Cédéao. Il plaide pour la reprise des dialogues entre les ministres de la Défense du G5, annulée en novembre 2021, et des chefs d’État, tenue traditionnellement en février.
De nombreux membres du Conseil disent attendre avec impatience les résultats de l’évaluation stratégique conjointe sur le G5, une étude pilotée par Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger. Cette évaluation a été décidée en décembre 2021 lors de la conférence ONU-Union africaine et elle doit proposer des pistes pour améliorer la force du G5.
Pendant ce temps, les participants ont réclamé un renforcement de la Minusma en juin 2022, lors du renouvellement de son mandat. Quant au G5 Sahel, l’actuel président nigérien, Mohamed Bazoum a déjà proclamé sa mort.
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Avec RFI