Selon les informations d’Africa Intelligence, Alassane Ouattara et Assimi Goïta sont parvenus à un accord le 1er septembre pour la libération des 49 militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet. Une décision qui doit être officialisée d’ici peu. C’est l’épilogue d’un dossier extrêmement sensible qui aura tenu en haleine les capitales ouest-africaines tout au long de l’été.
Selon les informations d’Africa Intelligence, Abidjan et Bamako sont parvenues à trouver un compromis pour libérer les 49 militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet à leur arrivée à l’aéroport international Modibo-Keïta de Bamako.La décision doit être officialisée très prochainement.
Cette semaine, les négociations se sont accélérées et un accord a été conclu en toute confidentialité dans les derniers jours du mois d’août. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est entretenu par téléphone avec son homologue malien, Assimi Goïta, et une première partie des militaires ivoiriens emprisonnés au Mali doit regagner Abidjan ce week-end.
La diplomatie ivoirienne avait plusieurs fois rappelé publiquement que ses militaires étaient déployés dans le cadre de l’opération onusienne de la Minusma, plus particulièrement du National Support Element (NSE) au profit du sous-traitant allemand Sahel Aviation Service (SAS).Lomé et plusieurs autres capitales africaines se sont mobilisées et ont entamé des discussions avec Bamako. La diplomatie algérienne s’est ainsi tout particulièrement investie ces dernières semaines.
En toute discrétion, le président Abdelmadjid Tebboune et son ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont activé leurs réseaux au plus haut niveau à Bamako.Dans une moindre mesure, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), a fait sa part.
Avec Africa Intelligence
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