Des Tiktokeurs ougandais arrêtés pour avoir insulté la famille présidentielle

Des Tiktokeurs ougandais arrêtés pour avoir insulté la famille présidentielle

Afrique Divers

Deux Tiktokeurs ougandais ont été arrêtés pour avoir prétendument insulté le président Yoweri Museveni, la première dame Janet Museveni et le fils du président, le général Muhoozi Kainerugaba, sur TikTok.

La magistrate Stella Maris Amabilis a placé David Ssengozi, 21 ans, alias Lucky Choice, et Isaiah Ssekagiri, 28 ans, à la prison de Kigo jusqu’à mercredi, date à laquelle ils comparaîtront pour la première fois devant le tribunal.

Ils sont accusés de discours de haine et de diffusion d’informations malveillantes contre la première famille et les musiciens liés au Mouvement de résistance nationale (NRM) au pouvoir.

Comparaissant devant le tribunal lundi, les deux hommes ont nié les accusations.

Ils sont conjointement accusés avec Julius Tayebwa, 19 ans, qui avait déjà été traduit devant un tribunal et placé en détention provisoire pour les mêmes délits.

Les procureurs allèguent qu’ils ont publié des informations sur TikTok destinées à « ridiculiser, dégrader, rabaisser et promouvoir l’hostilité » contre la famille présidentielle.

Le magistrat a autorisé leur détention après que la police a déclaré qu’elle menait toujours une enquête sur cette affaire.

En septembre, le porte-parole de la police, Rusoke Kituuma, a averti que les insultes à l’encontre du président, qu’il a qualifié de « fontaine d’honneur », constituaient un délit. Il a mentionné un TikToker du nom de Lucky Choice sur lequel, selon lui, une enquête était en cours. Il a ensuite été arrêté.

On ne sait pas exactement quelle publication a conduit à l’arrestation, mais une vidéo publiée en avril sur TikTok sur la page LuckyChoice70, intitulée My First Enemies, critiquait la première famille en utilisant des termes sexuellement explicites.

En juillet, un homme de 24 ans a été condamné à six ans de prison pour avoir insulté le président et la première famille dans une vidéo TikTok. Il avait plaidé coupable et demandé pardon.

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