Deux ponts ont été détruits par des groupes armés au Burkina Faso vendredi soir par des djihadistes présumés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Les combattants ont fait sauter deux ponts cruciaux faisant craindre qu’ils aient l’intention d’isoler la région du Sahel.
Les assaillants détruisirent le pont de Woussé, forçant un convoi qui devait ravitailler la ville de Djibo à regagner Kongoussi. Ils ont également fait à nouveau sauter le pont de Naré, perturbant davantage les transports dans la région.
Le pont a été attaqué pour la première fois le 30 juin, mais des travaux ont été effectués pour permettre aux gens de continuer à utiliser la route avant d’être à nouveau explosé vendredi soir.
Selon des témoignages et des images postés sur les réseaux sociaux, il est désormais pratiquement impossible de se rendre de la capitale à Dori.
L’autre pont touché est celui situé dans la localité de Woussé, sur l’axe Kongoussi-Bourzanga dans le centre nord du Burkina Faso.
La destruction d’une partie de cet ouvrage a contraint le convoi transportant du ravitaillement vers la ville de Djibo à rebrousser chemin. Le convoi était escorté par les forces de défense et de sécurité.
Selon certaines ONG, les routes reliant Niamey et Ouagadougou, principaux axes d’importation et d’exportation vers les pays du golfe de Guinée, ne sont plus sécurisées.
Lire aussi : Burkina Faso : deux soldats et quatre civils tués par des terroristes
