CPI : le procureur Karim Khan visée par une enquête pour "abus sexuels"

Accusé d’abus sexuel, le procureur de la CPI, Karim Khan visé par une enquête

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La présidence de l’Assemblée des États Parties (AEP), l’organe de surveillance de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé lundi 11 novembre solliciter une enquête externe concernant « une faute présumée du procureur » de l’institution, Karim Khan.

La présidente de l’AEP, Paivi Kaukoranta, a déclaré qu’une enquête externe était nécessaire « afin d’assurer un processus totalement indépendant, impartial et équitable ».

Karim Khan, 54 ans, a dit qu’il se félicitait de l’enquête et de « l’opportunité de s’engager dans ce processus ». « Je poursuivrai toutes mes autres fonctions de procureur, conformément à mon mandat, dans les situations relevant de la Cour pénale internationale », a-t-il annoncé.

Abus sexuels

D’après plusieurs médias, le procureur général de la CPI aurait été accusé de comportement sexuel inapproprié à l’égard d’une membre de son personnel. Il nie toutes ces accusations.  Le week-end dernier , Euronews est revenu sur cette affaire en se basant sur les détails de l’agence AP.

En effet, AP a rapporté que M. Khan voyageait fréquemment avec cette femme après l’avoir transférée d’un autre département du siège de la CPI à La Haye à son bureau.

Lors d’un voyage à l’étranger, M. Khan aurait proposé à son employée de « se reposer » avec lui sur un lit d’hôtel et l’aurait ensuite « touchée sexuellement », selon les documents remis à l’organe de surveillance de la Cour et consultés par AP. Il se serait ensuite rendu dans sa chambre à 3 heures du matin et aurait frappé à la porte pendant 10 minutes.

Les documents mentionnent également d’autres incidents qui n’auraient rien à voir avec le consentement.

Après le signalement des deux collègues, l’organe de surveillance interne de la Cour a interrogé la victime présumée, mais celle-ci a choisi de ne pas déposer plainte en raison de sa « méfiance » à l’égard de l’organe de surveillance. L’enquête de l’organe de surveillance qui semblait avoir a été clôturée cinq jours après, a pris une autre tournure.

La Cour pénale internationale, dont le siège est à La Haye, enquête et poursuit les génocides, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le crime d’agression.

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