Lassy Mbouity, chef du parti d’opposition Les Socialistes Congolais et candidat à l’élection présidentielle de mars 2026, a été enlevé dimanche dernier à Brazzaville par des hommes armés et masqués, quelques jours seulement après avoir survécu à une tentative d’assassinat.
Le parti Les Socialistes Congolais accuse directement les autorités en place d’être derrière cet enlèvement. « Nous sommes convaincus que c’est le régime dictatorial de Brazzaville qui est derrière tout cela. Ce n’est pas la première fois », dénonce Martial Mbourangon Pa’nucci, porte-parole du parti. Il ajoute que « les gens qui sont venus chez lui étaient masqués, armés et à bord d’un véhicule banalisé. C’est pourquoi nous parlons d’enlèvement ». Le porte-parole précise que le mouvement entend poursuivre la mobilisation, « non seulement parmi les socialistes, mais aussi au sein de la population congolaise et de la diaspora ».
Face à cet acte, les partis d’opposition ont publié jeudi une déclaration commune condamnant fermement l’enlèvement et exigeant la libération immédiate de Lassy Mbouity.
De son côté, l’Organisation congolaise des droits de l’homme a lancé un appel urgent à la communauté diplomatique et aux institutions internationales pour intervenir. À ce jour, aucune réaction officielle du gouvernement n’a été notée.