Le Togo poursuit sa marche vers une couverture sanitaire plus inclusive. Ce 21 novembre 2025, la santé visuelle a été officiellement intégrée au dispositif de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) grâce à la signature d’une convention sectorielle entre la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) et les professionnels de l’optique.
Cette convention marque une étape majeure : elle encadre désormais les conditions de prise en charge des dispositifs optiques et renforce la collaboration entre les organes de gestion de l’AMU, les prestataires et les mutuelles de santé.
Un pas de plus pour une meilleure couverture sanitaire
Dans son intervention, la Directrice générale de la CNSS, Mme Ingrid Awadé, a rappelé la portée institutionnelle de cette signature. Elle a affirmé que « cette convention est le fruit d’un dialogue constructif et d’une volonté partagée de servir l’intérêt général ». Pour elle, cette étape traduit le sérieux du processus d’intégration progressive des spécialités de santé et renforce la crédibilité du dispositif mis en place.
La présidente du Conseil National de Coordination des Mutuelles de Santé (CNC-MUT), Saizonou Christaine, a salué une avancée essentielle pour consolider la vision du Chef de l’État en matière de couverture sanitaire.
« Nous venons de vivre un moment exceptionnel. Cette convention avec les professionnels de l’optique permet de renforcer les fondations de l’Assurance Maladie Universelle. Elle répond à la volonté du Président de la République de créer toutes les conditions nécessaires pour faire de l’AMU une réalité », a-t-elle déclaré.
Les professionnels de l’optique saluent une décision structurante
Du côté des professionnels, le vice-président de la Fédération Togolaise des Assureurs Conseil (FETAC), M. David Akwei, a mis en avant l’importance sociale de cette décision.
« Avoir une bonne vue est indispensable, que l’on soit élève ou travailleur. Une mauvaise vision entraîne des difficultés d’apprentissage et de performance professionnelle. La signature de cette convention vient répondre à un véritable besoin social », a-t-il expliqué.
Il a également souligné que cette avancée s’inscrit dans la continuité des partenariats déjà conclus avec les médecins, pharmaciens et autres professionnels de santé : « Les conditions de prise en charge sont désormais clarifiées, et cela renforce la cohérence du dispositif AMU. »
Aida Rachel KOUMONDJI (stagiaire)
