Les organisations de la société civile en Gambie ont exhorté les autorités à poursuivre l’ancien dictateur Yahya Jammeh avant une déclaration tant attendue du gouvernement sur la question.
Le gouvernement a jusqu’au 25 mai pour se prononcer sur les recommandations émises il y a six mois par une commission qui a enquêté sur l’ancien dictateur. Selon la commission, entre 240 et 250 personnes sont mortes aux mains de l’État ou de ses agents entre 1994 et 2017.
Les organisations de la société civile veulent que Yahya Jammeh et les 69 autres personnes nommées par la commission comme présumés coupables soient tenus responsables de leurs crimes.
Le président Adama Barrow, élu en 2016 et réélu en décembre 2021, n’a pour l’instant donné aucune indication sur ses intentions.
Deux semaines après le scrutin présidentiel, le parti du président sortant Yahya Jammeh a saisi la Cour suprême pour demander l’annulation des résultats. Et pourtant, c’est l’opposant Adama Barrow qui a été annoncé gagnant. Le pays s’enfonce vers une crise post-électorale. Au fil des jours, l’ancien chef de l’État gambien a dû tout laisser pour partir en exil du côté de la Guinée équatoriale.
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