La résidence de création ArtMéssiamé est à sa troisième édition. Elle n’est pas seulement destinée aux artistes professionnels. Des élèves ont aussi la possibilité de s’essayer à l’art. Pour une première fois.
Atelier Ati, l’association organisatrice de cette résidence a accueilli des élèves ce 25 novembre. Ces derniers ont eu la chance de toucher aux pinceaux, mieux, de dessiner sous la supervision d’artistes peintres confirmés. Ils ont aussi eu droit à une séance de danse.
La promesse de réunir des enfants du cours primaire est donc concrétisée par ArtMéssiamé acte 3. Ils sont heureux et n’ont pas hésité à se confier. « C’est une bonne expérience. J’ai aimé dessiner et comprendre le sens des dessins. J’ai dessiné la tête d’une personne. Je souhaiterais revenir ici parce que c’était un moment de plaisir », reconnaît Othniel, un des participants.
« J’ai dessiné le Togo. Le travail de peintre m’a intéressé », renchérit Malika, une élève. Leurs dessins seront affichés sur des panneaux dans la ville de Lomé.
Cet engouement autour d’ArtMéssiamé donne la joie à Barthélémy Toguo. Cet artiste émérite franco-camerounais est bien connu dans le domaine de l’art en Europe comme en Afrique. Invité spécial d’ArtMéssiamé, il se réjouit de cette résidence de création et félicite ses organisateurs. Barthélémy Toguo souhaiterait vivement que demain, des « Picasso » naissent au Togo et aussi en Afrique. « C’est une bonne idée de constater que derrière nous, il y a des jeunes qui portent ce genre de projets (ArtMéssiamé, ndlr). Les enfants sont très enthousiastes. Pour une fois, l’Etat doit s’associer à ce genre d’initiatives », plaide-t-il.
Les artistes de leurs côtés sont aussi contents de voir les enfants s’intéresser à l’art.
ArtMéssiamé » (jeu de mot avec « améssiamé », « tout le monde » en mina, soit « l’art pour tout le monde ») prend fin le 2 décembre 2022.
