Au moins 11 personnes ont été tuées et 15 autres blessées samedi sur un terrain d’entraînement militaire en Russie. Deux assaillants ont ouvert le feu sur un groupe de volontaires qui souhaitaient combattre en Ukraine, a annoncé l’agence de presse RIA.
L’incident meurtrier n’est que le dernier d’une série de revers très médiatisés pour les forces de Moscou depuis l’invasion du 24 février.
RIA, citant le ministère de la Défense, a déclaré que les deux assaillants avaient été abattus après l’attaque dans la région sud-ouest de Belgorod, qui borde l’Ukraine.
Oleksiy Arestovych, un conseiller du président Volodymyr Zelensky, a affirmé dans une interview sur YouTube que les assaillants étaient originaires de la nation d’Asie centrale du Tadjikistan et avaient ouvert le feu sur les autres après une dispute sur la religion.
Le Tadjikistan est une nation à prédominance musulmane, tandis qu’environ la moitié des Russes suivent diverses branches de l’église chrétienne. Le ministère russe de la Défense a expliqué que les assaillants étaient originaires d’un pays appartenant à la Communauté des États indépendants, qui regroupe neuf anciennes républiques soviétiques, dont le Tadjikistan.
RIA n’a pas précisé où l’attaque a eu lieu. Le site d’information russe indépendant Sota Vision parle de la petite ville de Soloti, près de la frontière ukrainienne et à environ 105 km (65 miles) au sud-est de Belgorod.
Les autorités de Belgorod même ont accusé à plusieurs reprises l’Ukraine d’attaquer des cibles dans la ville, notamment des lignes électriques et des magasins de carburant et de munitions.
L’Ukraine n’a pas revendiqué ses attaques.
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