Les États-Unis sont convaincus qu’ils peuvent répondre à toutes les préoccupations de sécurité que la Suède et la Finlande pourraient avoir concernant la période suivant leur demande d’adhésion à l’OTAN et avant qu’elles ne soient acceptées dans l’alliance, a déclaré jeudi la Maison Blanche.
La Suède et la Finlande craignent d’être vulnérables aux menaces russes lors d’un processus de candidature, qui pourrait prendre jusqu’à un an pour être approuvé par les 30 membres de l’OTAN.
« Nous sommes convaincus que nous pourrions trouver des moyens de répondre à toute préoccupation que l’un ou l’autre pays pourrait avoir concernant le délai entre une demande d’adhésion à l’OTAN et l’adhésion officielle à l’alliance », a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, lors d’un point de presse.
La Suède et la Finlande devraient décider ce mois si elles souhaitent rejoindre l’OTAN.
La ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, a dit mercredi après une réunion avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken qu’elle avait reçu des garanties de sécurité, mais elle n’a donné aucun détail.
Le ministre suédois de la Défense a indiqué le mois dernier qu’une adhésion pourrait déclencher un certain nombre de réponses de la part de la Russie. Il pourrait s’agir des cyberattaques et des mesures hybrides – telles que des campagnes de propagande – pour porter atteinte à la sécurité de la Suède selon le ministre.
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