Le général Horta N’Tam a été officiellement investi jeudi « président de la transition » et chef du Haut commandement militaire, au lendemain du coup d’État mené par un groupe d’officiers en Guinée-Bissau.
La cérémonie s’est tenue au siège de l’état-major à Bissau, où le général a prêté serment devant des dizaines de soldats lourdement armés.
« Je viens d’être investi pour assurer la direction du Haut commandement », a déclaré le nouveau dirigeant lors d’une conférence de presse.
Les militaires ont également annoncé la réouverture immédiate des frontières, fermées lors de la prise du pouvoir.
Quant à la transition militaire, elle doit durer un an, sans qu’un calendrier politique précis n’ait été communiqué.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a rapidement réagi, condamnant « sans équivoque » le renversement des autorités civiles. Dans un communiqué, l’organisation a dénoncé « une grave violation de l’ordre constitutionnel » constituant « une menace directe pour la stabilité du pays et de la région ». Elle a réaffirmé sa politique de « tolérance zéro à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement ».
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