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Affaire SUNU Bank : les précisions du Synbank et du Synassur

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Le Syndicat des Employés et Cadres des Assurances du Togo (Synassur) et le Syndicat des Employés et Cadres des Banques, des Établissements Financiers et des Assurances du Togo ( Synbank) ont rendu public un communiqué relatif à l’affaire SUNU Bank. Elles y dénoncent des contre-vérités du conseil d’administration. C’est dire que les menaces de grève ne sont pas totalement passées.

Droit de réponse au Communiqué du Conseil d’Administration de SUNU Bank Togo

En date du 10 septembre 2025, circule sur les réseaux sociaux un communiqué du Conseil d’Administration de SUNU Bank Togo dont le contenu mérite une analyse approfondie.

Au paragraphe 1 du communiqué, nous citons :
« Dans le cadre du plan de restructuration approuvé par le Conseil d’Administration en septembre 2024, mis en œuvre notamment à travers la fermeture de 7 agences et de la suppression de certains postes, un licenciement économique a concerné 42 collaborateurs. »

Il est très déplorable qu’un même employeur crée des postes validés par le Conseil d’administration et parle de restructuration de sa propre stratégie.

Cela prouve à suffisance que le problème de la banque est de la responsabilité des Dirigeants.

Concernant le paragraphe 2, nous citons :
« Initialement, 70 employés étaient concernés par ce plan. Grâce au dialogue avec l’Etat, ce nombre a été réduit à 58 puis 42. Ces collaborateurs ont perçu la totalité de leurs droits légaux ainsi que des mesures d’accompagnement, le tout variant entre 8 et 66 mois de salaires nets, selon l’ancienneté et le poste occupé. »

Dans ce paragraphe, le Group SUNU tente de porter une accusation grave à l’endroit de l’État Togolais. Pour mémoire, le Togo a ratifié les Conventions de l’Organisation Internationale du Travail N° 87 et 98 relatives à :

  • la liberté syndicale et la protection du droit syndical le 07 juin 1960,
  • le droit d’organisation et de négociation collective, le 08 novembre 1983.

Par ces actes de ratifications, le rôle des entités de l’État Togolais chargées de la gestion des relations professionnelles relèvent de l’arbitrage entre les Employeurs et les Travailleurs.

Nous doutons qu’une entité de l’État Togolais puisse s’ingérer directement dans les activités qui sont de la responsabilité des travailleurs et des employeurs.

Nous attacherons de la crédibilité au contenu de ce paragraphe lorsque le Group SUNU aura le courage de citer l’entité de l’État Togolais concernée par cette ingérence.

Le Group SUNU ne pourra prouver à l’opinion nationale et internationale que la prime de fidélité, un élément irrefutable des droits légaux a été liquidé. Ceci a été relevé pour démontrer que les affirmations contenues dans ledit communiqué ne sont pas vraisemblables.

En cas de départ d’un employé les détails du solde pour tout compte est notifié à l’intéressé, ce qui a été achevé aux concernés.

« dans ce cadre SUNU Bank Togo a proposé des mesures additionnelles qui se sont heurtées encore une fois, aux revendications du Synbank qui exige une manipulation et une simple du plan de licenciement économique, au profit d’un plan de départ volontaire », précisons que la même année, en mai 2024, la Banque a initié une opération intégrale des remboursements des crédits en cours des collaborateurs concernés.

Jusqu’à ce jour aucune rencontre directe n’a eu lieu entre le Conseil d’Administration de SUNU Bank Togo et les syndicats SYNASSUR et SYNBANK; malgré notre demande d’audience. Toutes les dates de rencontres ont été repoussées et finalement annulées par le Conseil d’Administration.

Les syndicats s’étonnent de cette affirmation sans preuves, ni fondements juridiques et réaffirment que les syndicats ne sont pas dans le conflit. Toutes les discussions ont été retracées dans une correspondance envoyée aux Ministres de l’Économie et des Finances et à celui de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social.

« SUNU Bank Togo tient à rappeler que ces réformes, bien que douloureuses, répondent à la nécessité de restaurer la solidité financière, la performance de la Banque, et surtout sauvegarder l’épargne des 2 000 actionnaires togolais de la Banque depuis 2007, qui ont perçu une seule fois un dividende dans toute l’histoire de la Banque, après l’arrivée du Group SUNU».

Par cette affirmation, le Group SUNU prouve à l’opinion nationale et internationale, que le motif retenu est réellement un faux motif puisque l’année 2023 a été mentionnée dans le rapport motivé de la Direction Générale comme période explicative des difficultés économiques de SUNU Bank Togo.

Pour distribuer les dividendes, il faut d’abord constituer les réserves réglementaires et il est alors très curieux qu’au cours de l’année 2024 que la Banque puisse subitement sombrer.

C’est une stratégie mise en place par le Group SUNU pour faire croire que la Banque est en difficulté économique puis dilapider l’épargne publique.

Face à l’arbitraire, les syndicats appellent tous ses membres à rester mobiliser pour défendre les intérêts des travailleurs et protéger l’épargne publique.

Les Syndicats : SYNBANK et SYNASSUR

Lire aussi : Décentralisation au Togo : l’ISDB dévoile une nouvelle filière

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