Umaro Sissoco Embaló s’est prononcé sur l’escalade de violence en cours entre Israël et l’Iran.
« Nous dirons à nos frères d’Israël et d’Iran d’arrêter la guerre immédiatement, sinon la Guinée-Bissau sera contrainte de prendre les mesures appropriées pour y mettre fin », a martelé le Président bissau-guinéen, cités par Sputnik Afrique.
Umaro Sissoco Embaló a donné cet avertissement lors de l’inauguration d’un tronçon de l’autoroute qui relie l’aéroport de Bissau à la ville de Safim.
Pour le chef de l’État, le monde était déjà assez « complexe et vi0lent », avec des guer-res dans plusieurs régions.
Un conflit qui dure
Anciens alliés, les relations entre Israël et l’Iran se sont détériorés dans les années 1990, quand l’Iran affirme avoir testé un missile d’une portée de 1300 km capable d’atteindre Israël, ce dernier y voit une menace existentielle.
L’Iran est accusé d’avoir fourni des fonds, des armes et une formation à des groupes tels que le Hezbollah libanais et le Jihad islamique palestinien (JIP), qui ont mené des attaques contre Israël et qui ont été désignés comme organisations terroristes par de nombreux pays. En raison de l’hostilité, Israël est préoccupé par le programme d’armes nucléaires et le programme de missiles de l’Iran.
Le conflit n’a fait que se renforcer jusqu’au 13 juin 2025. A la suite de l’échec des négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le nucléaire iranien, Israël lance l’opération Rising Lion: les usines d’enrichissement de Natanz et de Fordo, le centre de recherche de Isfahan et le réacteur nucléaire d’Arak sont ciblés. Il s’agit de la dernière escalade en date depuis le début de la guerre à Gaza en 2023. Les craintes d’une guerre totale entre les deux pays, dont l’inimitié remonte à des décennies de conflits clandestins et comprend des attaques terrestres, maritimes, aériennes et cybernétiques, se renforcent.
Les frappes en Iran visaient à perturber l’infrastructure nucléaire de la République islamique et à cibler des scientifiques travaillant sur une bombe nucléaire dans le cadre d’une opération qui se poursuivra pendant plusieurs jours.
Et depuis, aucun appel au dialogue ne passe. Les craintes d’une guerre mondiale sont plus que jamais réelles selon plusieurs analystes.
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