Le PDG de Meta , Mark Zuckerberg, a choisi de ne soutenir ni l’actuel président Biden ni l’ancien président Trump, affirmant qu’il ne prévoyait pas de jouer un « rôle significatif » dans l’élection de 2024.
« J’ai déjà fait certaines choses personnellement dans le passé », a déclaré Zuckerberg à propos de son engagement politique dans une interview avec Emily Chang de Bloomberg . « Je n’ai pas l’intention de le faire cette fois-ci, et cela inclut de ne soutenir aucun des candidats. », a-t-il précisé.
Ses propos contrastent avec ceux d’autres personnalités du secteur technologique qui ont soutenu Trump ces dernières semaines.
Le milliardaire Elon Musk a officiellement soutenu l’ancien président peu de temps après que Trump ait été blessé lors d’une tentative d’assassinat lors d’un rassemblement de campagne le week-end dernier.
Plusieurs anciens donateurs démocrates, comme le conseiller de Palantir Jacob Helberg et l’associé de Sequoia Capital Shaun Maguire, ont également apporté leur soutien à Trump, s’ajoutant à une cohorte croissante de conservateurs dans la Silicon Valley, traditionnellement très bleue.
Bien qu’il ait refusé de soutenir l’un ou l’autre des candidats, Zuckerberg a semblé impressionné par la réaction de Trump à la tentative d’assassinat.
« Voir Donald Trump se relever après avoir reçu une balle dans le visage et lever son poing en l’air avec le drapeau américain est l’une des choses les plus géniales que j’ai jamais vues de ma vie », a-t-il dit à Chang.
« En tant qu’Américain, il est difficile de ne pas être ému par cet esprit et ce combat, et je pense que c’est pourquoi beaucoup de gens aiment ce gars », a ajouté Zuckerberg.
La décision du PDG de Meta de ne pas s’impliquer en politique ce cycle intervient alors que la société mère de Facebook et d’Instagram cherche également à s’éloigner du contenu politique sur ses plateformes.
En février, Instagram a annoncé qu’il ne recommanderait plus de manière proactive du contenu politique. Si les utilisateurs souhaitent continuer à recevoir des recommandations de contenu politique, ils doivent ajuster leurs paramètres.
« Ce que j’entends principalement de la part des gens, c’est qu’ils veulent voir moins de contenu politique sur nos services parce qu’ils viennent sur nos services pour entrer en contact avec les gens », a indiqué Zuckerberg.
Selon ses précisions , la plateforme laisse les utilisateurs tout contrôler.
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