Les autorités de transition ont annoncé ce lundi 25 septembre, le report de l’élection présidentielle qui devrait permettre d’élire le président de la République du Mali. Elles évoquent des difficultés techniques à enrôler les électeurs et à gérer les données.
La tenue de cette élection a été programmée après le coup d’État de 2020 ayant entrainé la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Initialement prévue le 27 février 2022, elle est reportée sine die suite au coup d’État de 2021 ayant entrainé la destitution du président de transition Bah N’Daw.
Après 18 mois, les militaires avaient avait décidé de prolonger la durée de leur bail de deux ans. Ce qui leur avait valu des mesures de rétorsion de la par la CEDEAO.
En juillet dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a levé les sanctions contre le Mali après que le chef militaire, le colonel Assimi Goita, a déclaré que les élections se tiendraient en février de l’année prochaine.
Cette décision de report, certaine la voyaient venir de loin. En août dernier, Jeune Afrique a rapporté que « la junte a une nouvelle fois consulté les partis politiques au sujet du calendrier établi avec la Cedeao. Leur recommandation : que la transition dure entre trois et dix-huit mois de plus que prévu ». Vers un nouveau bras de fer entre les autorités de transition au Mali et les chefs d’Etat de la Cédéao?
Communiqué portant report de la présidentielle de 2024 au Mali
