Le « 1er Mai » est une date importante des célébrations civiles. Cependant, y célèbre-t-on le travail ou plutôt les travailleurs ?
La célébration du « 1er Mai » en cette année 2023 a été riche en couleurs dans la plupart des pays du monde entier comme il est de coutume. Néanmoins, une question subtile revient sans cesse sur les lèvres des observateurs les plus avisés : le « 1er Mai » est-il dédié à la célébration du travail ? ou aux travailleurs ?
Pour répondre à cette question pertinente, il faut remonter dans les annales de l’histoire du monde ouvrier. En juillet 1889, sur l’initiative du théoricien socialiste allemand Friedrich Engels, des partis socialistes et ouvriers issus de 20 pays fondent lors d’un congrès à Paris « l’Internationale socialiste » », aussi connue sous le nom de « Deuxième Internationale » ou encore de « Internationale ouvrière ».
En effet, « l’Internationale socialiste » instaure à partir de l’année 1889 une journée annuelle de grève afin d’obtenir la réduction du temps de travail légal à 8h par journée de travail.
Dès lors, le « 1er Mai » devient donc une célébration mettant en lumière le combat mené par les travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il devient une journée chômée et payée dans bon nombre de pays de la planète.
Au regard de ces faits historiques, il ressort clairement que le « 1er Mai » est dédiée aux travailleurs du monde entier. Les patrons c’est-à-dire les employeurs ne sont pas concernés par cette célébration d’autant plus que les patrons au nom du capitalisme étaient ceux qui s’employaient à maximiser leurs recettes et profits en exploitant leurs salariés. Ils représentent les adversaires des mouvements ouvriers.
Pour rappel, le « 1er Mai » est aussi connu sous l’appellation : journée internationale des travailleurs ou encore journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs.
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