Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré vendredi que le président russe Vladimir Poutine a parlé à plusieurs reprises de son ouverture au dialogue Donald Trump.
Peskov a déclaré que la Russie n’a posé aucune condition à une éventuelle rencontre avec Trump, soulignant que la volonté politique mutuelle était la clé de la reprise du dialogue. « Nous partons du principe que nous sommes prêts à nous rencontrer. Apparemment, après l’entrée de M. Trump dans le Bureau ovale, des démarches seront entreprises », a rassuré Peskov.
« Le président Poutine veut qu’on se rencontre, il l’a même dit publiquement, et nous devons en finir avec cette guerre, qui est un véritable gâchis », avait d’ailleurs estimé Donald Trump jeudi.
Pour la Russie, c’est un changement de ton important, alors que les relations avec l’administration sortante de Biden sont tendues en raison des sanctions et du soutien à l’Ukraine. Peskov a accusé l’administration américaine actuelle de prolonger le conflit en Ukraine, ajoutant : « Les États-Unis, sous la direction actuelle, ont l’intention de tout faire pour poursuivre la guerre, et les pays européens suivent naturellement cette voie. »
Pendant ce temps, Volodymyr Zelensky multiplie les voyages en occident pour s’assurer du soutien des alliés occidentaux. La visite de Zelensky en Europe intervient à un moment crucial pour l’Ukraine, alors que les alliés discutent des modalités et de l’efficacité de la poursuite de l’assistance militaire. Dans le même temps, le discours de la Russie se concentre sur les divergences croissantes présumées entre les pays occidentaux au sujet de l’aide à l’Ukraine, que Peskov a soulignées comme étant « de nombreuses divergences concernant les perspectives, les modalités et l’efficacité de l’aide future ».
La guerre russo-ukraine a tué depuis février 2022, plus de 12 300 civils, dont plus de 650 enfants et a blessé plus de 27 800″ civils, selon l’ONU.
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