À l’occasion de la journée mondiale du sida, célébré chaque 1er décembre, le Centre national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLST-IST ) a alerté sur les risques de rebond de cette maladie au Burkina. Le rapport inquiétant de l’année dernière faisant état de 2 600 décès liés au VIH.
« En termes de nouvelles infections, nous avons enregistré, pour cette seule année, 1900 nouvelles personnes infectées. Et quand vous prenez ces nouvelles infections, la plupart sont des jeunes », a indiqué Dr Salam Dermé, Chef du département santé au SP-CNLS-IST.
Pour lui, cela s’explique par un taux de prévalence du VIH/Sida de 0,6% dont 0,7% chez les femmes et 0,4% chez les hommes.
« En 2023. 95 000 adultes et enfants estimés vivaient avec le VIH dont 55 000 femmes, 31 000 hommes et 9 500 enfants de moins de 14 ans, les décès liés au VIH sont estimés à 2 600, les orphelins dus au VIH étaient au nombre de 86 000 », a précisé Dr Seydou Ouattara, secrétaire permanent du CNLST-IST.
La journée mondiale du Sida, commémorée en différé, vise à favoriser l’accès équitable aux services de soins.
Au niveau mondial, à en croire Dr Ouattara, plus de 39,9 millions de personnes vivent avec le VIH dont 9,3 millions n’ont toujours pas accès à un traitement salvateur.
Avec Apanews
Lire aussi : Santé : 5 choses à savoir sur le « papillomavirus »