L’ancien président de transition du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba a été déchu le 30 septembre dernier. Après avoir cru pouvoir résister, il s’est résolu à quitter précipitamment le Burkina Faso. Heureusement, les autorités togolaises lui ont tendu la main.
A Lomé, le lieutenant-colonel Damiba se fait discret comme le rapporte Jeune Afrique. « Dans la capitale togolaise, il est logé dans une résidence d’État située dans le quartier huppé et sécurisé de la cité OUA, près du palais présidentiel. Ces résidences cossues et récentes, construites il y a quelques années, sont habituellement dévolues aux chefs d’État étrangers de passage au Togo », selon JA.
C’est depuis sa résidence qu’il a officiellement démissionné par le biais d’une vidéo. Depuis trois semaines, Damiba s’est fait très discret et ne sort presque pas de sa villa. Il a obligation de garder sa neutralité comme cela se fait dans de pareilles situations. « Il respecte les conditions de son exil, à commencer par ne rien faire qui puisse déstabiliser les nouvelles autorités de son pays, avec lesquelles nous faisons en sorte qu’il renoue contact de manière apaisée », explique une source officielle togolaise.
Ayant l’onction de plusieurs chefs d’Etat de la sous-région, Damiba se refait une nouvelle vie à Lomé, loin du pouvoir. Lui, qui, après avoir fait un coup d’Etat à Roch Marc Christian Kaboré, pensait pouvoir résoudre les problèmes sécuritaires du Burkina.
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Merci pour vos efforts mes chers burkinabè
La partie où la mort L’AFRIQUE vaincra