Marthe Carine Njakou est une entrepreneuse camerounaise. Elle a pris son temps de parler de l’affaire Dubaï porta potty. Ses analyses vont dans un sens plus large. Elles vont des influenceurs sur les réseaux sociaux aux médias. Ces derniers, il faut le reconnaitre contribuent à mettre trop en avant des influenceuses dont personne ne connait le vrai métier. « A quoi cela te sert de gagner la visibilité si on ne peut pas dormir », se demande l’entrepreneure qui exhorte tout le monde à être responsable.
Le recrutement des filles pour le comptes des riches hommes de Dubaï se font par Instagram. Après, cela se fait également par le biais des amies. On apprend que pour se faire remarquer, ces influenceuses s’exhibent avec des sacs très chers. Elles donnent l’impression d’avoir beaucoup d’argent dans le but de rentrer dans le cercle des riches hommes.
« Les milliardaires ne dépensent pas l’argent bêtement », nous explique la coach Carine qui a toujours mis un accent sur le travail bien fait. Selon sa philosophie, ce n’est pas qu’à Dubaï que les filles font du n’importe quoi. C’est dans tous les pays. « Quand on a un enfant qui ne travaille pas mais qui a un iPhone, il l’a trouvé où ? », pose-t-elle comme question. Ceci dit, le vrai travail de sensibilisation est à tous les niveaux. Chacun doit se sentir concerné.
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