Le Sénégal est secoué depuis quelques jours. Le leader de l’opposition, Ousmane Sonko est debout contre “la dictature de Macky Sall” comme il le dit. Interrompu au cours de sa marche de la liberté, il a été reconduit à son domicile.
Dans un tweet, il a donné des détails sur ce qui s’est passé. “Les gendarmes qui ont intercepté mon véhicule l’ont fouillé systématiquement devant nous et y ont trouvé et illégalement confisqué : mon sac contenant mon arme et l’autorisation de port d’arme y afférente ; 4 téléphones portables m’appartenant, dont 2 que je n’utilise pas encore ; mon ordinateur portable ; mes habits ; de l’argent ; entre autres”, a-t-il écrit sur Twitter. Il décline toute responsabilité de qui pourrait être introduit dans ses affaires.
Selon les dernières informations, Ousmane Sonko est assigné à résidence. Il n’aurait pas avec lui toute sa garde rapprochée.
“Depuis hier (dimanche), le président du parti PASTEF, Ousmane SONKO, est assigné à son domicile en violation de ses droits fondamentaux. Je dénonce cette mesure illégale que rien ne justifie dans un Etat de droit. J’appelle le Gouvernement à cesser sans délai ces atteintes aux libertés individuelles et collectives qui risquent d’installer notre pays dans une spirale de violence”, a dénoncé Khalifa Ababacar Sall, Président de la plateforme Taxawu Sénégal.
Les partisans d’Ousmane Sonko ne sont pas prêts à accepter cette situation.
Plus d’informations à venir.
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