Une Nigériane nommée Favour Igiebor, qui a déchiré le passeport de son mari à l’aéroport international Murtala Muhammed, pourrait être condamnée à une peine de prison en guise de punition pour ses actes si elle est reconnue coupable, selon la loi sur le service d’immigration du Nigéria de 2015.
Le Nigeria Immigration Service a révélé lundi avoir ouvert une enquête sur les circonstances entourant la destruction du passeport d’un homme par sa femme, identifiée comme Favour Igiebor, précisant qu’elle avait été convoquée pour interrogatoire.
Dans une déclaration, le porte-parole du NIS, Kenneth Udo, a décrit l’action d’Igiebor comme une violation de la loi nigériane.
Le communiqué du NIS stipule en partie : « Le service d’immigration nigérian a lancé une enquête officielle suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant une voyageuse détruisant un passeport ordinaire nigérian à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos.
Selon la loi, la destruction délibérée d’un passeport est une infraction grave, ce qui est clairement énoncé dans la loi sur l’immigration de 2015, notamment à l’article 10(b).
La loi stipule clairement que tout acte contraire à cette loi peut entraîner des sanctions, notamment des amendes, des peines d’emprisonnement ou les deux. Les sanctions spécifiques sont décrites à l’article 10(h) de la loi, qui détaille les conséquences de telles infractions.
Si une personne est reconnue coupable d’avoir détruit un passeport, elle s’expose à des poursuites judiciaires, qui peuvent inclure une amende, une peine d’emprisonnement ou d’autres sanctions légales déterminées par un tribunal.
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