La Côte d’Ivoire, connue pour sa richesse culturelle et musicale, est aujourd’hui confrontée à un phénomène inquiétant : la propagation de vidéos de danses telles que le « cui lolo » ou la « danse de Nicapol ». Ces vidéos, largement partagées sur les réseaux sociaux, suscitent un débat intense sur leur impact moral et social, notamment sur la jeunesse ivoirienne.
Le « cui lolo » et la « danse de Nicapol » sont des danses qui se distinguent par leurs mouvements provocants et leurs mises en scène souvent explicites. Ces vidéos, diffusées sur des plateformes comme YouTube, TikTok et Facebook, attirent un large public, en particulier les jeunes. Voilà alors quelques interviews et témoignages sur ce phénomène.
Monsieur Koffi est parent d’adolescent. Il est inquiet. “Je suis très inquiet pour mes enfants. Ces vidéos leur donnent une vision erronée des relations humaines et des valeurs morales. Il est difficile de les protéger contre cette influence constante des réseaux sociaux.”, explique-t-il.
Madame Adjoua est éducatrice. Voici son avis sur le sujet : “Nous voyons de plus en plus de jeunes reproduire ces danses à l’école. Cela perturbe non seulement leur concentration mais aussi leur perception des relations interpersonnelles. Nous devons intervenir en tant qu’éducateurs pour redresser cette situation.”
Les critiques principales de ces vidéos portent sur leur potentiel à corrompre les mœurs des jeunes spectateurs. Les adolescents, en quête d’identité et de validation sociale, peuvent être influencés par ces contenus à caractère sexuel explicite. Les conséquences de cette exposition incluent la déformation des valeurs morales ,la perception erronée des relations interpersonnelles et même des problèmes de santé mentale.
Le phénomène du « cui lolo » et de la « danse de Nicapol » en Côte d’Ivoire met en lumière les défis complexes posés par la consommation de médias numériques dans le monde contemporain.
Avec le360.ma
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Thérèse d’Avila DOUTI ( stagiaire)
