Le président de Madagascar Andry Rajoelina a présenté sa démission après avoir été officiellement confirmé comme candidat aux élections présidentielles du 9 novembre, selon la Cour constitutionnelle.
C’est une démission qui ne surprend pas, commente-t-on à Antananarivo. Comme le rappelle BBC, la constitution malgache exige qu’un chef d’État en exercice qui souhaite se présenter à une élection présidentielle démissionne au préalable.
M. Rajoelina a envoyé sa lettre de démission à la Cour samedi après la confirmation de sa candidature aux élections. La nouveauté dans cette situation, c’est que le gouvernement va « exercer collectivement le pouvoir présidentiel » selon la correspondante de la BBC à Madagascar.
Le président du Sénat est censé assumer les pouvoirs présidentiels lorsque le chef de l’État démissionne. Cependant, selon la Cour constitutionnelle, le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, a refusé de prendre la relève.
« Pour des raisons personnelles, il (Herimanana Razafimahefa) ne sera pas en mesure d’exercer pleinement les responsabilités qu’exige la fonction de chef de l’État », a déclaré la Cour.
Par contre, la Cour a indiqué que le pouvoir présidentiel serait désormais exercé par le gouvernement collectivement, avec le premier ministre à sa tête.
Le weekend dernier, la Haute Cour de Madagascar a publié la liste officielle des candidats à la présidence. Sur les 28 candidats en lice, 13 ont été retenus, parmi lesquels Andry Rajoelina et deux anciens présidents, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina.
Avec BBC
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