Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et légende du football africain, se trouve au cœur d’une controverse majeure.
Les accusations portées contre Eto’o concernent l’utilisation présumée de deux identités différentes au cours de sa carrière et de sa gestion au sein de la FECAFOOT.
Cette pratique illégale a mené à une enquête approfondie et à une décision judiciaire qui pourrait avoir des conséquences significatives pour Eto’o et pour la fédération qu’il dirige.
La pénalisation intervient dans un contexte déjà tendu pour la FECAFOOT, marqué par des disputes internes et des désaccords avec le gouvernement camerounais.
Eto’o avait récemment été impliqué dans un bras de fer avec le ministre des Sports concernant la nomination du sélectionneur national, ce qui avait déjà suscité des interrogations sur sa gestion.
En réponse à cette affaire, l’Association Camerounaise de Football Amateur (ACFAC) demande à la Commission d’éthique de la FECAFOOT d’appliquer les résolutions suivantes :
– Le bannissement à vie de Samuel Eto’o de toute activité liée au football.
– Le remboursement de tous les avantages obtenus par la FECAFOOT depuis le 11 décembre 2021.
– Le paiement des dommages de 20 milliards de FCFA à la FECAFOOT.
Cette affaire de double nationalité et la pénalisation financière ternissent l’image de Samuel Eto’o, qui a été l’un des joueurs les plus emblématiques du football africain.
Son parcours, marqué par des succès en club et en sélection nationale, se voit maintenant éclipsé par ses problèmes judiciaires et administratifs.
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L’avenir de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT est incertain.
La pénalisation pourrait entraîner sa démission ou une restructuration au sein de la fédération, tandis que les fans et les observateurs du football camerounais attendent des réponses claires sur l’impact de cette affaire sur le football national.
Thérèse d’Avila DOUTI (stagiaire)