Le Japon s’est réveillé, mardi 4 octobre au matin, avec une menace. La Corée du Nord a lancé un missile balistique non identifié qui a survolé le nord de l’archipel, selon l’armée sud-coréenne.
D’après cette dernière, il s’agissait d’un missile balistique de portée intermédiaire, qui a volé sur une distance d’environ 4 500 kilomètres à une altitude de 970 kilomètres survolant le Japon en direction de l’est.
Alerte évacuation dans le nord du pays, programmes télévisés suspendus, transports interrompus ont marqué la journée…
Le ministère japonais de la Défense a fait savoir que Pyongyang avait lancé un missile balistique qui semble avoir survolé le Japon, appelant les citoyens à se mettre à l’abri, selon l’agence de presse locale Kyodo.
Le secrétaire général du gouvernement nippon, Hirokazu Matsuno, a donné des détails lors d’une conférence de presse d’urgence tenue à 8 h 10 (1 h 10 à Paris) : « La Corée du Nord a lancé à 7 h 22 un missile balistique dans la direction nord-nord-est. Il a survolé notre terre dans le nord du pays et serait tombé dans l’océan Pacifique, hors des eaux territoriales, aux alentours de 7 h 49. » C’est la première fois qu’un missile passe au-dessus de l’archipel depuis 2017.
La NHK a souligné que le Premier ministre Fumio Kishida avait « fermement » condamné le lancement du missile et ordonné à son administration de collecter des informations et de coopérer avec des alliés à cet égard.
Kishida parle d’acte scandaleux.
Les Etats-Unis promettent une réponse « robuste » à la Corée du Nord. Environ 28 500 soldats américains sont présents en Corée du Sud pour les aider à se protéger contre le Nord.
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