Guinée/manifestations : au moins trois morts enregistrés

Guinée/manifestations : au moins trois morts enregistrés

Afrique Politique

Au moins 3 personnes sont mortes après les manifestations contre le pouvoir en place en Guinée.  Cette annonce est faite par le Front national pour la défense de la constitution (Fndc), plateforme regroupant partis politiques, syndicats et organisations de la société civile.

Ces personnes ont été « sauvagement assassinés après la parade méprisante du Général de brigade Balla Samoura, haut commandant de la gendarmerie nationale bras meurtrier et répressif de la junte », a regretté le Front.

Le Fndc « déplore également une vingtaine de personnes blessées par des tirs à balles réelles dont certaines se trouvent dans des états comateux » dans les formations sanitaires.

Le Fndc signale de nombreuses arrestations de « paisibles citoyens ».

Malgré cela, les Guinéens sont appelés aux prochaines manifestations pacifiques et citoyennes, prévues, mercredi 26 octobre sur toute l’étendue du territoire national.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le parquet général près la cour d’appel de Conakry dresse un bilan de « neuf véhicules de la gendarmerie endommagés, quatre blessés dont trois cas graves dans les rangs de la gendarmerie, deux blessés graves dans les rangs de la police et de nombreux véhicules caillassés » par les manifestants.

Des poursuites judiciaires sont annoncées contre les organisateurs de ces manifestations à savoir Cellou Baldé, Mamadou Sylla, Étienne Soropogui, Dembo Sylla et Fodé Oussou Fofana.

Pour rappel, le Front National pour la Défense de la Constitution a appelé à une manifestation jeudi 20 octobre pour exiger de la junte militaire un calendrier raisonnable de la transition. Il a aussi demandé la libération des prisonniers politiques, le respect de ses engagements lors du coup d’État et surtout un dialogue sincère avec la classe politique et la société civile de la Guinée pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le dialogue devra être conduit par la CEDEAO.

Les autorités de transition restent collées aux trois ans à cause des réformes et d’une bonne préparation des élections.

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