Le Ghana lance « See Something, Say Something ». Il s’agit d’une campagne de sensibilisation de lutte contre le terrorisme.
Cette campagne de sensibilisation, lancée ce 24 mai, est une initiative du ministère de la sécurité nationale à l’égard des citoyens. « Voir quelque chose, dire quelque chose », telle est la signification littérale en français de cette campagne visant à encourager les habitants à signaler les actes suspects relatifs au terrorisme.
Elle fait partie de la stratégie opérationnelle dans les efforts de collaboration entre les agences de sécurité et les citoyens pour protéger les frontières du pays.
S’exprimant lors du lancement de la campagne, le ministre de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah, a appelé les médias à fournir une couverture plus large de l’éducation pour approfondir la compréhension des menaces du terrorisme.
« Si nous parvenons à faire comprendre à notre peuple, il vous faudra, mes collègues des médias, nous aider à faire un exercice approfondi, professionnel et soutenu d’éducation du public. Je veux vous demander, alors que nous commençons à partir d’aujourd’hui, de prendre du temps sur vos différentes plateformes pour nous aider à engager le public, non pas dans la peur mais pour approfondir la compréhension afin que chacun puisse jouer son rôle », a-t-il lancé.
Pour sa part, le ministre de la Sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah, affirme que la situation du terrorisme dans la sous-région a évolué et que s’appuyer sur d’anciens plans opérationnels n’est pas conventionnel.
Il a assuré aux Ghanéens que les agences de sécurité de l’Etat travaillaient dur pour protéger le pays contre d’éventuelles attaques.
Pour rappel, la prolifération des armes à feu, la cybercriminalité, les catastrophes naturelles et le chômage sont classés comme des menaces élevées pour la sécurité nationale au Ghana.
Lire aussi: Ghana : La BAD reprend ses réunions en présentiel