Les assemblées annuelles de la Banque africaine de Développement (BAD) s’ouvrent ce 24 mai à Accra, au Ghana.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des présidents du Ghana, Nana Akufo-Addo, du Mozambique, Filipe Nyusi, de la Tanzanie, Samia Suluhu, de l’Union des Comores, Azali Assoumani et du Vice-Président de la Côte d’Ivoire, Tiemoko Meyliet Koné.
Après deux ans de visio-conférence, en raison de la pandémie du Covid-19, les assemblées annuelles reprennent en présentiel. « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique », tel est le thème retenu pour cette année.
L’objectif fixé durant ces « grandes messes » annuelles est de discuter des moyens d’aider les pays africains à s’adapter aux changements climatiques à travers notamment la mobilisation des ressources nécessaires.
« Sécheresse, cyclones ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes dévastent le continent, un changement climatique qui a un coût humain et financier », décrit Akinwumi Adesina, le président de Banque africaine de développement (BAD).
Le président de la BAD insiste sur les engagements de son institution à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du continent. Plus question de financer le charbon, par exemple.
Cependant, il reste prudent sur d’autres sources d’énergies à l’image du président angolais, Joao Lourenço, qui a récemment appelé lors d’une réunion de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) à ne pas quitter hâtivement les combustibles fossiles.
Pour rappel, les assemblées annuelles de la BAD attirent quelque trois mille délégués tels que des dirigeants et des actionnaires de l’institution financière pour faire le point. C’est une opportunité pour les représentants des gouvernements et des entreprises de discuter de questions économiques africaines.
Sandrine Tchamie
Lire aussi: Nana Akufo-Addo : « ils ont dit que j’étais ‘trop petit’ pour être président »
