La Fédération française de judo a décidé de priver Clarisse Agbegnenou de coach lors d’un tournoi, vendredi 17 février à Tel-Aviv, pour avoir porté un kimono de la marque Mizono au lieu d’Adidas.
Le retour à la compétition individuelle de Clarisse Agbegnenou, vendredi 17 février au Grand Slam de Tel-Aviv, a été perturbé par un conflit avec la Fédération française de judo. Un différend qui vient du choix de la judoka de concourir avec un kimono de son sponsor personnel, Mizuno.
En conséquence, la Fédération a décidé de la priver de son entraîneur référent en équipe de France, Ludovic Delacotte, pour la compétition. « Clarisse a combattu avec un kimono qui n’était pas le kimono officiel. Elle n’avait pas le droit de mettre ce kimono », a expliqué à l’Agence France-Presse Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo.
Clarisse Agbegnenou, qui compte Mizuno comme sponsor personnel depuis plusieurs mois, souhaiterait porter la marque de son choix sur les tatamis, comme le fait Teddy Riner avec sa marque personnelle Fight Art. Interrogée par Franceinfo, Agbegnenou a déploré une « injustice ». « Pourquoi ne suis-je pas traitée de la même manière que Teddy ? Pourquoi me cause-t-on autant de tort ? Peut-être qu’on ne veut pas de ma réussite », a-t-elle déclaré.
Pour son retour à la compétition, la Française a été battue en quart de finale par l’Australienne Katharina Haecker. Elle s’est inclinée, au final, en repêchage, contre la Kosovarde Laura Fazliu.
Retenons que Clarisse Agbégnénou est née le 25 octobre 1992 à Rennes en France. Elle est une judokate française évoluant en moins de 63 kg (poids mi-moyens). Licenciée au Red Star Club (RSC) de Champigny-sur-Marne. Elle grandit à Gennevilliers. Son père, Victor Agbegnenou, est un scientifique togolais.
Clarisse Agbégnénou rentre au club de l’AMA (Arts martiaux d’Asnières) à l’âge de neuf ans. Puis, elle entre au pôle France d’Orléans à quatorze ans. Hors des tatamis, elle est adjudant de la Gendarmerie nationale française.
Avec RTL.