Au moins 60 parachutistes russes d’une unité de la province de Pskov ont refusé de combattre en Ukraine, selon un rapport. Les troupes ont été licenciées et certaines sont menacées de poursuites pénales, a rapporté le journal russe indépendant Pskovskaya Gubernia.
Les forces russes ont subi de lourdes pertes et les rapports suggèrent que le moral se détériore. Pskovskaya Gubernia est un journal russe connu pour ses reportages indépendants. Au milieu de la répression du pays contre les médias indépendants, le mois dernier, les autorités ont perquisitionné les bureaux du journal et les domiciles des employés seniors, selon le Comité pour la protection des journalistes.
L’activiste local Nikolay Kuzmin, qui est affilié au parti d’opposition Yabloko en Russie, a semblé confirmer le rapport sur Telegram. Kuzmin a dit avoir parlé à un chauffeur qui a ramené certains des parachutistes de Biélorussie à Pskov, une base importante pour les forces aéroportées russes.
La force aéroportée de l’armée russe, le VDV, a subi de lourdes pertes en Ukraine, ce qui a ébranlé son ancien statut « d’élite ». Une unité au sein du VDV, le célèbre 331st Guards Parachute Regiment, a perdu son commandant, le colonel Sergueï Sukharev , et au moins 39 autres membres.
Les forces russes ont subi de lourdes pertes depuis qu’elles ont commencé leur invasion de l’Ukraine. Les parachutistes de Pskov ne sont pas les seuls à avoir refusé de se battre. Au moins 11 membres de la Garde nationale russe de Rosgvardia dans la région de Khakassie se sont également rebellés, a rapporté Newsweek, citant le média en langue russe New Focus.
Le chef du renseignement britannique Jeremy Fleming a estimé que le président russe Vladimir Poutine a « massivement mal jugé » la situation avant d’envahir, en partie parce que ses conseillers ont « peur de lui dire la vérité ».
L’OTAN a estimé le mois dernier qu’entre 7 000 et 15 000 soldats russes avaient été tués au combat en Ukraine.
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