Comme chaque année, les membres du Synbank se retrouvent le 1er mai. La tradition ainsi respectée permet de faire le point sur l’existant et faire des projections pour les prochaines années.
Ainsi, les membres du Syndicat national des banques, des établissements financiers et des assurances du Togo (SYNBANK) et du Syndicat national des employés et cadres des compagnies d’assurance du Togo (SYNASSUR) ont défilé à Lomé et soumis diverses recommandations à leurs employeurs.
Le défilé a débuté sur le tronçon Atikoumé-GTA à partir du rond-point de l’école Cours Lumière, les travailleurs ont sillonné les rues du quartier Lomégan avant de chuter dans l’enceinte de GTA Assurances.
M. Rico Mabudu, Secrétaire général du SYNASSUR, en prenant la parole a salué l’entrée en vigueur de la nouvelle Convention Collective du secteur depuis le 1er avril 2025. Il a souligné au passage l’institutionnalisation de l’Indemnité de Fin de Carrière (IFC) comme une avancée majeure. Néanmoins , il a alerté sur les défis de la digitalisation, la pression sur les performances et les attentes sociétales croissantes. Raison de plus pour que des réponses collectives fondées sur le professionnalisme et la solidarité soient apportées.
Le secrétaire général du SYNBANK, Awoula Yati Baba, a recommandé à cette occasion, la nécessité de respecter les horaires de travail face à l’évolution technologique et aux impératifs de rentabilité. Il a demandé aux employeurs de traiter les travailleurs avec divinité conformément à la Déclaration de Philadelphie de 1944.
Par la même occasion, les employeurs ont été interpellés sur plusieurs sujets notamment la précarisation induite par les sociétés de placement, les créances non sécurisées de clients non-résidents, la mise en place d’un cadre permanent de dialogue, et l’application effective de l’Assurance Maladie Universelle (AMU).
Le gouvernement a été remercié pour ses efforts de protection des droits des travailleurs. Il a été sollicité pour veiller au financement de l’économie nationale par les banques, contrôler les calendriers d’audit pour sécuriser l’épargne publique, et réguler les disparités salariales dans le secteur bancaire.
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