Le pape François a rencontré mercredi les membres de l’organisation italienne à but non lucratif ResQ, abordant la « vastitude et la complexité du phénomène migratoire ».
Dans son discours, le pape François a évoqué les « nombreuses vies » qui sont « exploitées, rejetées, abusées, réduites en esclavage ». Il a touché du doigt les difficultés auxquelles les autorités civiles sont souvent confrontées pour assumer leurs responsabilités.
Cette rencontre intervient alors que l’Allemagne et plusieurs autres pays européens ont annoncé la suspension des décisions sur les demandes d’asile des Syriens en attendant que la situation en Syrie se clarifie.
Sans faire directement référence au contexte international, le pape François a affirmé que les migrants « doivent être accueillis, accompagnés, promus et intégrés ».
« Cette générosité, cette activité s’inscrit dans la ligne de l’Évangile, qui nous invite à faire le bien à tous et en particulier aux derniers, aux plus pauvres, aux plus abandonnés, aux malades, à ceux qui sont en danger », a-t-il déclaré.
Le pape François a ensuite présidé son audience hebdomadaire, où il a lancé un appel en faveur d’une « solution politique » en Syrie après la chute du gouvernement du président Bachar el-Assad.
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